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Lycée Edouard Herriot Lyon
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Le lycée Édouard Herriot est un lycée général et technologique avec des CPGE (Hypokhâgnes et Khâgnes) situé en centre ville (place Edgar Quinet, Lyon 6e).

Des témoignages
Article mis en ligne le 19 septembre 2016
dernière modification le 2 novembre 2016

par Annie Fabre, Matthieu Lecoutre

[marron]Témoignages d’anciens élèves[/marron]


[marron]De bonnes raisons de choisir l’option allemand en Khâgne selon la promotion 2015/2016[/marron]

[marron]Témoignage de Niels Mariat, ENS de Lyon[/marron]

Après mon année d’hypokhâgne, j’ai choisi de m’inscrire en khâgne allemand. J’ai d’abord fait ce choix par goût pour la langue allemande, sans vraiment savoir ce qui m’attendait, et j’y suis finalement resté deux ans ! Cette spécialité s’est révélée idéale pour moi car elle est très équilibrée et ne nous enferme pas dans une seule discipline. Au cours de l’année, on apprend à parler une langue, à comprendre et analyser des textes aussi bien littéraires que politiques, à se confronter à une histoire et à une culture différentes des nôtres : on est tour à tour traducteur, historien et philosophe, le tout en lien avec l’actualité et le monde dans lequel on vit. Je pense que cette interdisciplinarité est essentielle pour une bonne formation intellectuelle et m’a permis de comprendre beaucoup de choses sur ma propre langue et ma propre culture. Je recommanderais aussi cette formation à tous ceux qui veulent étudier voire travailler à l’étranger. Si je devais le refaire aujourd’hui, ce serait sans hésiter !

[marron]Témoignage de Gaëlle Bos, Sekma[/marron]

Richard Porson, un érudit anglais a dit : « la vie est trop courte pour apprendre l’allemand ». Et oui, l’allemand est une langue complexe qui demande beaucoup de rigueur, mais quelle belle langue et donc quelle chance de pouvoir la comprendre ou l’écrire !
Certains élèves décident d’arrêter l’allemand afin d’étudier une autre langue étrangère en entrant en classe préparatoire, sûrement car leur expérience de l’allemand a été décevante jusqu’ici. Je n’aurai qu’un mot vous dire, à vous, futurs étudiants d’Herriot : ne suivez pas leur exemple !
Étudiez l’allemand en classe préparatoire et plus généralement dans le supérieur est bien plus captivant que ce que vous avez fait jusqu’à présent. Finis (ou presque…) les exercices de grammaire où il faut simplement appliquer la règle, finis les débats sur « faut-il partir à l’étranger ? ». En classe préparatoire, vous allez étudier des textes d’auteurs de langue allemande, apprendre à les commenter, et vous allez découvrir un domaine que vous ne connaissez pas encore ou assez peu : la traduction (la version et le thème). De plus, grâce à ces nouveaux domaines de travail, vous allez beaucoup progresser et vous apprendrez à aimer l’allemand (ou à l’aimer encore plus si c’est déjà le cas).
Jusqu’ici j’ai étudié la langue allemande par intérêt pour elle. Mais il y a quelques mois, j’ai passé des concours et j’étudie actuellement en école de commerce. Je me suis alors rendue compte qu’être germaniste pouvait s’avérer être un réel avantage. En effet, si vous comptez passer des concours (peu importe lesquels), sachez que les élèves germanistes sont très appréciés car de plus en plus rares. Vous pouvez donc faire la différence à l’oral comme à l’écrit, que l’allemand soit votre première ou votre deuxième langue.
De plus, vous serez sûrement amenés à partir à l’étranger durant votre parcours post-baccalauréat et sachez que les pays de langue allemande sont souvent moins demandés et donc que vous avez plus de chance de partir dans le pays que vous souhaitez.
Enfin, vous serez aussi sûrement amené à travailler à l’international ou en lien plus ou moins direct avec l’international et les germanistes sont très recherchés car, encore une fois, plus rares que les anglicistes par exemple.
Pour terminer, si comme Porson, la vie vous paraît trop courte pour apprendre l’allemand, prenez deux vies ou trois, mais faites-le, ça vaut le coup, vous verrez. Parole de germaniste !

[marron]Témoignage de Lucie Lasfargue, Montpellier Business School[/marron]

Le lycée Édouard Herriot est un des rares lycées à proposer une spécialité allemand en khâgne, que j’ai choisie après une année d’hypokhâgne. C’était pour moi le cursus idéal pour continuer d’apprendre cette langue très riche mais aussi pour approfondir les connaissances culturelles de ce pays. Cette spécialisation est très utile et reconnue, elle m’a aidée pour intégrer l’école de commerce de Montpellier car les langues étaient mon atout majeur et le profil littéraire m’intéresse beaucoup. Aussi, elle ouvre de nombreuses portes pour le milieu professionnel. C’est une spécialité très formatrice, exigeante mais destinée à tous ceux qui aiment les langues.

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[marron]De bonnes raisons de choisir l’option Histoire-Géographie[/marron]

[marron]Témoignage de Nabil M., septembre 2016, normalien, (ENS Lyon, Histoire-Géographie)[/marron]

Une horreur. C’était une horreur. Nabil s’en souvient encore, il y repense régulièrement comme un des moments les plus humiliants de sa courte vie. Ses amis ne se privent pas de lui remémorer régulièrement ces minutes déplaisantes et désagréables, par des moqueries qu’ils pensent douces mais qui éveillent une douleur toujours si vive.

C’était il y a quatre ans, juste avant d’entrer en prépa littéraire – en cépégéheu comme le dirait APB. Il faut prononcer toutes les lettres, sinon, cela donne quelque chose comme « spgeuh » qu’un Queneau ne renierait cependant pas. Le restaurant (son nom a été effacé par la mémoire sélective) était bondé. Plutôt chic, dans le sixième arrondissement lyonnais. Ambiance guindée, clients argentés, serveurs pressés. Le repas s’était pour le moment déroulé à merveille, bien loin des pâtes et autres féculents habituels qui garnissent aujourd’hui encore ses assiettes estudiantines, sans compter les légumes surgelés.

Il avait pour le moment réussi à cacher sa méconnaissance de produits aussi culturels que consommables tel que le vin par des excuses éparses et confuses : « je ne bois pas d’alcool » avait-il répété à plusieurs reprises, convaincu. Il s’agissait alors d’éviter un embarras plus grand encore : il ne savait pas boire du vin, quel verre utiliser, et encore moins le déguster. Son palais n’aurait pas su différencier de la Villageoise d’un Château-Rothschild. Les questions de cru, de cépages, de vignes, de phylloxera lui étaient tout à fait absconses et vides de sens. Il n’en laissait cependant rien paraître, sirotant son Evian allègrement. Personne ne lui demanderait si son eau était bouchonnée ou si elle avait du caractère.

Le drame survint au moment du fromage. Troisième partie d’un repas qui n’a rien de dialectique puisqu’il en comporte quatre. Un serveur, bien habillé, dont l’odeur de transpiration se mêlait à celle d’un parfum hors de prix et à celle de la nourriture avait posé la question fatidique : « désirez-vous du fromageuh ? » (le E était très prononcé, dénotant un accent bourgeois assez parodique mais, somme toute, de circonstance).

« Hmm… Laissez-moi réfléchir… Je voudrais de la Vache Qui Rit ! ».

Les regards outrés des autres convives se tournèrent subitement vers Nabil, qui, semblait-il, avait, sans le savoir, violé et violenté une sorte de convention tacite dans ce type de restaurant, ladite convention stipulant que, non, la Vache Qui Rit n’est pas un fromage. Soucieux de ne paraître en rien choqué, le serveur, d’une éducation sans pareille, répondit cependant qu’il pouvait proposer de la Tomme de Savoie. Il tentait, ce faisant (le verbe, pas l’animal), de dissiper le malaise palpable qui s’était invité non pas seulement à la tablée mais dans l’entièreté du restaurant. Déconfit et gêné, la Tomme de Savoie fut commandée illico presto. Notre héros, qui était fort peu héros en ce moment, essaya tout de même d’esquisser un sourire qui aurait pu vouloir dire, et c’est en tout cas ce qu’il souhaitait, « mais non voyons, je rigolais ! », mais la mimique semblait plus proche de la grimace que du véritable signe de complicité et d’espièglerie.

Toi, cher lecteur qui ressens en te délectant de mes mésaventures une sorte de plaisir coupable et qui ris du malheur des autres, te demandes peut-être le lien logique qui existe entre l’épisode du restaurant et la spécialité histoire-géographie. Il est assez évident : si j’avais attendu de passer deux années en histoire-géo, cette déconfiture aurait plutôt été l’occasion de briller en société par une connaissance fine des vins et des fromages du territoire français. De l’Ossau-Iraty à la boulette d’Avesnes tout en passant par le crottin de Chavignol.

Voici, ainsi, une liste non exhaustive ce que signifie aller en spécialité histoire-géographie à l’issue de l’hypokhâgne :

 Avoir 8h de spécialité dans une double-spécialité qui ne dit pas son nom, quand les théâtreux et les cinémas n’en ont que 4 (mais on les aime quand même parce que des pièces de théâtre ça rend quand même mieux qu’une exposition de schémas de géo ou de frises chronologiques pendant la Quinzaine des Arts) ;
 De l’accrobranche en début d’année pour souder le groupe ;
 Des centaines de dates à apprendre sur le bout des doigts qui seront en partie oubliées immédiatement après la première interrogation de connaissances qui portera par ailleurs sur des événements que vous pensiez n’avoir jamais étudiés ;
 Une dégustation de fromage qui vous fera comprendre que les « gags » autour du maroilles dans Bienvenue chez les ch’tis ne sont pas vraiment exagérés ;
 Des heures passées sur des cartes IGN qui risquent de vous rendre myope ;
 Un voyage scolaire en fin d’année qui fera de bons souvenirs à raconter à vos enfants (du type « j’ai dormi dans un dortoir à 18 sans douche et sans électricité après 21h avec mes deux profs de géo à presque 3000 mètres d’altitude ! ») ;
 Je n’évoquerai pas la géologie, pour ne faire fuir personne ;
 Chaque année, des moyennes au concours de l’ENS dans ces deux matières supérieures à la moyenne nationale, preuve de la qualité de la formation, avec, chaque année, des notes comme 18/19/20 (affirmation non contractuelle) ;
 Vous voulez vraiment faire de la géologie ?
 Au détour d’une carte, il y a toujours moyen de trouver un bon spot de vacances pas très cher encore assez peu méconnu, histoire d’être à l’avance sur tout le monde ;
 Dois-je vous mettre en garde, à nouveau, contre la géologie ?
 Contrairement à ces pauvres théâtreux et spé ciné qui doivent faire leurs DS le samedi de 8h à 14h, les épreuves de spé histoire-géo ne durant que 3h, elles se déroulent souvent pendant la semaine ;
 Quand le miasme politique ambiant vous abreuvera de « la civilisation romaine s’est éteinte à cause des invasions barbares et il en sera de même pour la nôtre » en évoquant les réfugiés, vous pourrez répondre sans vous démonter « avez-vous lu, cher ami, Barbarians and Romans de ce cher W. Goffart ? ».

En résumé, c’est une année assez riche qui vous attend si vous choisissez l’histoire-géographie. L’éventail des possibilités reste, après, très large : outre une suite d’études à la fac en histoire ou en géo, voire l’ENS, nombre de mes khâmarades ont opté pour d’autres voies comme un parcours en droit et sciences politiques, ou encore pour une entrée dans les différents IEP. Beaucoup sont également partis à l’étranger, que ce soit au Chili ou en Nouvelle-Zélande.

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[marron]Témoignage sur mon Hypokhâgne et ma Khâgne au Lycée Edouard Herriot
Années 2008/2010
Naomi T
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Encore incertaine à l’issue de mon Baccalauréat Littéraire sur mes réelles envies d’études supérieures (Droit ? Sciences Po ?) et motivée par la pluridisciplinarité des classes préparatoires littéraires qui me permettait de pratiquer au meilleur niveau toutes les matières du lycée, je suis entrée en CPGE en septembre 2008.

Mes deux années de classe préparatoire ont été extrêmement stimulantes et enrichissantes sur tous les points de vue (et non pas seulement pour le côté intellectuel). En effet, face à une charge de travail aussi élevée (hé non, ce n’est pas un mythe...), on se découvre des richesses insoupçonnées et on en apprend beaucoup sur soi. La capacité à faire face au stress, à la fatigue, à la tension nerveuse à l’approche d’un concours, tout cela, seule la classe préparatoire l’offre.

Je suis entrée en Khâgne Spécialité Allemand en fin d’Hypokhâgne et c’est dans cette matière que je me suis vraiment épanouie et que j’ai intégré l’année suivante. Bien que j’aie toujours été passionnée par les langues, je ne m’imaginais pas vraiment faire une «  carrière  » dans ce domaine là car j’étais au départ une vraie littéraire qui ne jurait que par les Lettres Modernes, puis en cours d’année, j’ai beaucoup hésité à aller en Histoire-Géographie... C’est finalement vraiment l’interdisciplinarité de la classe préparatoire qui m’a aidée à faire mon choix. Ce que j’apprécie en Allemand, c’est de continuer à toucher un peu à tout : dans mes cours de traduction, j’aborde des aspects très techniques, mais en civilisation, je fais de l’histoire et en histoire des idées, j’étudie la philosophie des pays germanophones... Tout en continuant à expliquer des textes comme en Lettres !

En ayant passé les concours des écoles de commerce en même temps que l’ENS, je me suis également ouverte à de nouvelles possibilités et me suis découvert un intérêt réel pour les aspects économiques et manageuriaux. J’ai préféré entrer à l’ENS car j’ai pensé, à juste titre, que la formation d’excellence que j’y recevrai serait plus à même de me construire un parcours sur mesure.

Grâce aux partenariats entre ENS et HEC ou Sciences Po, je vais peut-être pouvoir acquérir une double compétence Lettres et Sciences Humaines / Commerce ou Lettres et Sciences Humaines / Sciences Politiques. Ces qualités sont très appréciées sur le marché du travail. Mais pour le moment, je me contente de partir à Berlin en Erasmus l’année prochaine, à la Freie Universität, université d’excellence partenaire de l’ENS. Et je compte bien en profiter pour mettre à profit pour mon premier travail de recherche (mémoire de Master 1) les qualités de rigueur scientifique, de synthèse et de concentration (mener un programme sur toute une année) que j’ai développées en classe préparatoire."


[marron]Bénédicte L., HK 2006-2007, IEP Paris [/marron]

Après un bac littéraire, je suis rentrée en hypokhâgne au lycée Edouard Herriot avec la ferme intention d’intégrer Sciences Po à la fin de l’année. Evidemment, j’ai dû travailler, mais rien à voir avec la prépa-prison que je pouvais redouter. Sans aucun doute, j’ai dû freiner le nombre de mes loisirs, et me consacrer à des activités plus studieuses comme les dissertations ou les préparations de khôlles. Mais cela ne dure qu’un temps, et ça a été l’occasion de largement étendre ma culture générale et d’apprendre de nouvelles méthodes de travail, efficaces à toute épreuve. De plus, l’encouragement constant des professeurs aide à se remotiver lorsque l’on a envie de tout lâcher.

En juin, le résultat était là, j’ai réussi le concours de Sciences Po. Je suis actuellement en master Affaires Publiques mention Culture à l’IEP de Paris. Je suis tournée vers l’administration territoriale allemande, et ne peux que remercier ma professeure d’allemand de prépa qui m’a donné le goût de l’effort pour apprendre cette langue."


[marron]Marion-Valérie G
HKK (Histoire-Géographie) 2004-2006
Master Affaires Publiques Européennes, Université de Maastricht / 5ème année IEP Aix-en-Provence.
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"Après mon Baccalauréat scientifique, c’est motivée et curieuse que je suis rentrée en Hypokhâgne, heureuse à la fin de ma Khâgne qu’elle m’ait permis de rentrer dans l’école qui me plaisait, et quelques années plus tard, très consciente de ce qu’elle m’a apporté.

Ce que je retiens de ma classe préparatoire au Lycée E. Herriot, c’est tout d’abord une équipe de professeurs, certes exigeants, mais toujours très disponibles pour leurs élèves, tant sur le plan académique que plus personnel. Ensuite, le plaisir d’évoluer dans un environnement où ses amis de promotion sont tellement riches, heureux d’être là, et solidaires dans les moments plus difficiles. Enfin et surtout, plus que de la pure connaissance, ce que j’ai appris en Hypokhâgne et en Khâgne, c’est à réfléchir et à faire partager cette réflexion à l’écrit comme à l’oral. Faire appel aux connaissances enfouies, les analyser, les argumenter, les synthétiser, les organiser … encore et encore sur des sujets variés couvrant tout l’éventail des disciplines littéraires. Sans même s’en rendre compte, des automatismes s’installent et ils sont aujourd’hui « ma boîte à outils » dont je me sers au quotidien dans mes études et mes expériences professionnelles, mais aussi dans un cadre plus personnel dans ma façon d’appréhender par exemple une lecture ou un film.

Oui, la classe préparatoire demande de beaucoup s’investir, de repousser ses limites, mais avec un tel enrichissement, que je conseille à tous d’emprunter ce chemin !"

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[marron]François D. (prépa 2000-2002), Diplomate[/marron]

" Rentré en prépa pour avoir une formation généraliste (et avouons-le, parce que je ne savais pas ce que je voulais faire...), j’ai finalement réussi le concours d’entrée à l’ENS LSH en khâgne. Après avoir réussi l’agrégation d’anglais et fait un master de littérature américaine, je me suis rendu compte que l’enseignement ne me disait rien et j’ai passé le concours du Ministère des Affaires étrangères. Je suis maintenant en poste à Paris, à la direction de la Coopération Européenne , en attendant de partir en ambassade.

La prépa m’a apporté de très bonnes méthodes de travail, une bonne culture générale, ainsi qu’une certaine confiance en moi et une capacité à prendre la parole en public (utile dans mon métier !). Elle a, surtout, représenté deux années très stimulantes intellectuellement parlant, dont je n’ai pas retrouvé l’équivalent par la suite. La prépa à Herriot, c’est également de nombreux amis que je vois encore régulièrement, ainsi que beaucoup de moments de franche rigolade, malgré, ou plutôt grâce, au stress. Pour ceux qui visent les concours, la qualité de la préparation au concours de l’ENS LSH (et Cachan) est par ailleurs excellente, dans l’ensemble des matières, et n’a à mon avis rien à envier aux prépas parisiennes. "


[marron]Aurélie M., HKK 2001-2003, option histoire-géo Magistère 3 et M2 Recherche (bac+5)[/marron]

"Je suis entrée en hypokhâgne sans avoir d’idée définie, pour la possibilité que cela offrait de travailler de nombreuses disciplines et de choisir en connaissance de cause, et c’est d’ailleurs cette année là que j’ai découvert l’aménagement du territoire. J’ai ensuite continué en khâgne, ce qui m’a permis de renforcer mes acquis et de rentrer en magistère d’aménagement-urbanisme. En magistère les domaines abordés ont encore été très larges (environnement, logement, urbanisme opérationnel, développement local, économie du développement...), réclamant toujours une grande curiosité et une solide culture générale, la spécialisation s’effectuant par des projets de groupe et des stages. De fait cette formation, professionnalisante, et malgré un mémoire de recherche et divers dossiers, est plus tournée vers l’action, complétant par là pour moi efficacement les apports de la prépa.

Ces apports, que ce soit l’aisance orale, les méthodes de travail, les qualités rédactionnelles ou l’habitude de travailler beaucoup, sont plus qu’utiles au quotidien, et reconnus aujourd’hui pour la recherche de stage et demain pour celle d’un travail. De plus la prépa restera pour moi un moment pas toujours drôle mais bien sympathique."


[marron]Christian V. 22 ans (promo 2001-2003), étudiant à l’ESCP-EAP en 3ème année (Ecole Supérieure de Commerce de Paris)[/marron]

On entre au lycée Herriot pour une, deux, ou trois années après l’insouciance d’un été festif, la peur au ventre, nourris de ce qu’on en a entendu pendant les vacances. " Prison ", " bachotage ", " bagne "… autant de mots qui décrivent les appréhensions légitimes du futur bosseur. Rassurez-vous il n’en est rien ! La prépa du lycée Edouard Herriot figurerait au premier rang dans le classement des prépas les plus conviviales de France si ce classement existait. Des locaux agréables, une taille humaine et la flexibilité administrative qui en découle (cette prépa n’est pas une usine…), une équipe d’enseignants de très grande qualité aussi bien " relationnelle " qu’académique, des soirées organisées par des élèves visiblement contents d’être là, le club théâtre…et la liste est longue.

Evidemment il y a beaucoup de travail, beaucoup de challenges intellectuels, méthodologiques, de mémorisation, de patience et de persévérance. Les défis se relèvent ensemble et les victoires se savourent en groupe. Les enseignants de la prépa ont l’immense mérite d’instiller cet esprit et cette solidarité parmi les élèves. C’est avec le cœur que l’on réussit !

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[marron]François P. (HK 2000-2001), Institut d’Urbanisme de Lyon
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Paradoxalement, ce que je mettrais aujourd’hui en avant de mon passage à Herriot (je n’y suis resté qu’une année) relève de l’humain. En effet, contrairement au fantasme que j’avais sur la prépa (et que, du reste, beaucoup de gens ont), je n’ai pas eu à souffrir d’une concurrence à tous crins entre élèves et entretenue par l’équipe pédagogique, loin s’en faut !

Parmi mes amis, nombreux sont ceux que j’ai rencontrés durant cette année 2000-2001. Quant aux profs, j’ai le souvenir de personnes à l’écoute, positives et constructives dans leurs remarques... Bref des profs évidemment exigeants, visant peut-être "l’excellence", mais certainement pas prêts à « sacquer et à casser » leurs élèves ! Plutôt que des "adversaires" contre lesquels nous devions lutter, ils étaient pour nous tous de véritables "co-équipiers" dans notre apprentissage intensif. A tel point que si c’était à refaire, je suis sûr que je m’engagerais en Khâgne...Du reste, il est évident que je bénéficie encore chaque jour des méthodes de travail et de la rigueur apprises en HK.

Enfin, alors que depuis le lycée j’avançais à tâtons, la richesse de l’enseignement pluridisciplinaire m’a permis d’enrichir ma culture générale tout en facilitant mon orientation. Grâce à une équivalence universitaire, j’ai pu intégrer la fac de géo de Lyon 2 en deuxième année avant de privilégier l’aménagement et les études urbaines.

Aujourd’hui détenteur d’un double Master (Recherche et Pro) en Urbanisme, j’envisage de poursuivre une thèse (si l’opportunité d’un financement adéquat se présente) ou d’entrer pleinement dans la vie professionnelle.


[marron]Nicolas B, 24 ans Hypokhâgne en 1999-2000[/marron]

Après une année d’hypokhâgne au lycée Herriot en 1999-2000 j’ai intégré l’IEP de Paris pour 4 années de formation (dont une à Londres). J’ai suivi en parallèle une licence puis une maîtrise de philosophie à la faculté de Paris-X. Pendant les deux dernières années de ma scolarité à Sciences-Po, je me suis spécialisé dans le master "carrières judiciaires". J’ai ensuite passé le concours de l’Ecole nationale de la magistrature, que j’ai réussi en 2005. L’hypokhâgne à Herriot constitue incontestablement l’année qui m’a le plus enrichi au cours de mon parcours universitaire. Et s’il m’est arrivé d’en baver, les méthodes de travail et l’ouverture intellectuelle qui m’ont été transmises ont fait de cette année une période fondatrice à laquelle je repense souvent avec nostalgie. Je dois également avouer que j’ai rarement retrouvé plus tard, et notamment à Sciences-Po, des enseignements d’une qualité et d’une exigence comparables.


[marron]Johanne L., 25 ans, allocataire-monitrice de latin à Lyon III (prépa à Herriot : 1998-2001)[/marron]

Depuis le secondaire, j’avais formé le projet de devenir professeur de lettres et de passer par la classe préparatoire pour commencer mes études. Ce choix était fondé sur l’espoir d’acquérir une culture solide et de bonnes méthodes de travail. Le lycée Edouard Herriot m’attirait tout particulièrement en raison de ses dimensions réduites, humaines, et de la réputation de solidarité et de bonne ambiance de ses classes prépa. A tous points de vue, les trois années que j’y ai passées m’ont épanouie et durablement marquée.

Après l’hypokhâgne, je suis entrée en khâgne Ulm par goût pour l’étendue des connaissances qu’elle proposait et son exigence de curiosité, de réflexion et de rigueur. Les moments difficiles - et il y en eut beaucoup - ont contribué à faire de cette époque un moment intense de ma vie d’étudiante. La meilleure métaphore que je peux donner aujourd’hui de la classe préparatoire est la suivante : ces années de formation m’ont permis de construire une armoire, et par la suite, je n’ai fait qu’en remplir les cases et les tiroirs. Un parcours universitaire " traditionnel " comme le mien - maîtrise, agrégation, DEA et maintenant thèse - se bâtit très largement sur les outils fourbis en prépa : rapidité de travail, goût de l’approfondissement et de l’organisation de la pensée...

Il y a fort à parier qu’aujourd’hui, mes étudiants en bénéficient puisqu’il n’est pas rare que j’aie en tête, lors de la préparation de mes cours, les exigences et les méthodes de certains de mes professeurs du lycée Herriot.

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[marron]Mathilde T. 25 ans, conservateur de bibliothèques 3 ans de classe préparatoire au lycée Herriot (classe d’Ulm), de 1998 à 2001.[/marron]

Pourquoi j’ai choisi la prépa : pour ne pas me spécialiser trop vite dans une discipline - à la fois par désir d’apprendre et pour pouvoir avoir plus tard le choix des débouchés professionnels. Ce que j’ai apprécié en classe prépa au lycée Herriot : des conditions d’étude extrêmement favorables, la disponibilité et l’énergie des professeurs, la possibilité d’acquérir des connaissances de très bon niveau dans différentes disciplines en sciences humaines, une véritable formation au travail et à la réflexion, une émulation plutôt joyeuse entre les étudiants … de quoi entretenir pour longtemps ma curiosité intellectuelle.

Actuellement, après une maîtrise de Lettres modernes, une année de préparation aux concours administratifs à l’IEP de Lyon, et après avoir été reçue au concours de conservateur de bibliothèques (ENSSIB - fin 2003), je dirige la bibliothèque municipale d’une ville de 20000 habitants, et une équipe de 19 personnes. Mes années de classe préparatoire ont nourri ma capacité de travail, ma persévérance, ma curiosité, autant de choses nécessaires aujourd’hui pour mon métier.


[marron]Bastien LG 26 ans Hypokhâgne (1998-1999)/Khâgne Ulm (1999-2000) Spécialité Lettres Modernes Elève avocat à Lyon[/marron]

J’ai passé deux ans au Lycée Edouard Herriot, en hypokhâgne puis en khâgne ULM. Après avoir été admissible à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’ULM, aussi bien qu’aux écoles de commerce (Essec, EM Lyon…), je me suis orienté en Droit, pour finalement intégrer l’Ecole des Avocats de Lyon. Le Droit m’a permis d’associer réflexion, rigueur intellectuelle, relations humaines et certains aspects pratiques. Je garde de mon passage au Lycée Edouard Herriot un grand souvenir. Je n’ai pas retrouvé par la suite des professeurs avec une telle écoute et j’ai pu m’investir pleinement (pour un khâgneux) dans la vie de la prépa. L’enseignement était de qualité et restait accessible. La Khâgne m’a permis de développer de bonnes capacités de travail bien sûr, mais surtout la clarté de mon expression, une certaine rigueur, et la finesse d’analyse qui permet d’élaborer un raisonnement juridique convaincant. Les années de droit que ont suivi ont été grandement facilitées par tout ce que m’avait apporté la prépa. Enfin, j’ai réussi à maîtriser le stress lié à des conditions de travail difficiles, ce qui m’a très certainement servi par la suite. Je dispose désormais d’une bonne culture générale, enrichie par l’apport de tous mes professeurs.

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[marron]Julie P. Professeur agrégé de Lettres Modernes (Années de Prépa au lycée E.Herriot :1997-1999)[/marron]

Quand on sait qu’à l’issue du lycée, rien n’est encore tout à fait fixé dans nos esprits et dans nos corps, comment répondre à ces mouvances-là ? J’ai réalisé très vite, et avant même d’intégrer le corps des enseignants, que la classe préparatoire offre plus qu’ailleurs un vaste éventail de possibles. Dès mes premières semaines au lycée E.Herriot, j’ai découvert avec enthousiasme que les barrières tombaient et que toutes les matières devenaient poreuses. Histoire, littérature, philosophie, langue, tout cela dansait "joyeusement" (!) en choeur, d’un bout à l’autre de la galerie du 2è étage - là où les portes de bois grincent sur du passé et du présent, depuis les temps de Lucie Aubrac, professeur d’H.G jusqu’aux actuelles résonances des maîtres et élèves. Ainsi, ce cursus nous laisse le choix des prolongations : exquis privilège de tâter encore de toutes les matières littéraires avant de s’ancrer dans une université et une filière précises .

C’est pourquoi, les années d¹hypokhâgne-khâgne, non seulement nous placent à l’école de la rigueur et du raisonnement, mais sont aussi un maillon décisif dans notre épanouissement et notre enrichissement personnels.


[marron]Marie-Estelle D C, professeur de Lettres classiques (classes préparatoires de 1996 à 1999)[/marron]

J’ai passé trois ans en « classes prépa » ( comme on dit ), par choix : au bout de deux ans, il me semblait que ma préparation, justement, n’était pas achevée, et puis, bien que l’on y travaille dur, je m’y plaisais ( revers de la médaille, peut-être une certaine infantilisation au niveau affectif ? ).

En fait, je crois que le terme de « préparatoires » est assez révélateur : préparation aux grandes écoles, bien sûr, mais ( soyons lucides ! ) pas pour tous, loin de là ! Alors, si on « rate » les concours, cela ne sert à rien ? Au contraire ! Pour moi, les classes prépa ont rempli ce rôle de préparation à plusieurs titres : préparation intellectuelle, préparation au travail, à l’ouverture d’esprit, à la réflexion critique, au plaisir d’apprendre ; elles ont ( je devrais dire : les professeurs et les rapports avec les autres élèves ont ) préparé la suite : les études, puis la vie professionnelle dans les milieux littéraires et culturels. Cela a été une période formidable de découverte et d’apprentissage ! Une période aussi d’ouverture à une culture générale plus vaste que la branche choisie : histoire, langues vivantes, lettres, lettres classiques, l’éventail de connaissances est large, et permet par la suite de rajouter des cordes à son arc en passant d’autres diplômes avec moins de craintes ; par exemple, après des études de lettres classiques, j’ai pu entreprendre une licence d’histoire de l’art grâce à des bases solides en histoire.

Enfin, contrairement aux idées reçues, l’ambiance en prépa est super, c’est là que j’ai vraiment appris le travail d’équipe, et on garde à vie les amis que l’on s’y fait.

Merci à tous les professeurs !


[marron]Laure-Hélène P., Certifiée de Lettres Classiques[/marron]

J’ai passé deux ans en prépa de 95 à 97. Je savais que je voulais faire des études de lettres classiques, mais j’aimais le côté bosseur et pluridisciplinaire de la prépa. J’ai aussi choisi la préparation Ulm pour la même raison, le fait qu’il n’y ait pas de programme oblige à avoir une culture très généraliste. J’ai eu du mal, notamment la deuxième année maisje ne regrette pas l’investissement qui m’a permis de bien réussir en fac.

J’ai commencé le latin en hypokhâgne et, quand j’ai préparé l’agregation, le professeur de version latine m’a dit qu’il n’avait jamais vu d’étudiant grand débutant latin en première année de fac arriver à ce niveau. J’ai eu des lacunes, mais j’ai réussi le CAPES en même temps que la maîtrise et aujourd’hui j’enseigne le latin de la seconde à la terminale, en plus du théâtre et du français.

Et tout cela, je le dois surtout à mes deux années à Herriot. J’ai acquis des méthodes et des capacités de travail q ui me servent encore aujourd’hui, une culture générale et une curiosité plus grande que la moyenne. En plus, je suis très motivée pour repasser l’agrégation interne, avec déjà mes 5 ans d’ancienneté : mais après la prépa, faire 19 heures de cours et une préparation intense ne me fait même pas peur !

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[marron]Agrégée de Géographie, allocataire-monitrice Lyon II[/marron]

Après une hypokhâgne et deux khâgnes Fontenay Histoire-Géographie à E. Herriot qui se sont toutes deux conclues par la sous-admissibilité, je suis entrée en maîtrise de géographie à l’université.
J’ai ensuite réussi l’agrégation de géographie en tant qu’auditrice libre à l’ENS de Fontenay. Je suis aujourd’hui allocataire-monitrice à l’université Lyon 2, c’est-à-dire que je bénéficie d’une allocation de recherche pour avancer ma thèse contre quelques heures d’enseignement.

Ce que la prépa m’a apporté :

  • L’opportunité de découvrir plusieurs disciplines à un niveau universitaire et donc de faire un choix plus pertinent de mon orientation (j’ai découvert ma vocation de géographe à Herriot, jusqu’alors je voulais être angliciste ou entrer à Science Po).
  • Bien évidemment des méthodes de travail imparables et particulièrement efficaces qui facilitent grandement mon travail de recherche, qui m’ont permis d’obtenir l’agrégation et que je peux aujourd’hui transmettre aux étudiants.
  • Une aisance à l’oral grâce aux nombreux passages en colles (que l’université ne peut offrir).
  • Une culture générale très large qui me permet notamment d’enrichir mes recherches géographiques

[marron]Samira M, 27 ans[/marron]

[marron]certifiée de Lettres Modernes[/marron]

Mon parcours :

93-95 : prépa à Herriot ( Fontenay)
95-96 : licence de lettres modernes à Lyon III
96-97 : maîtrise + CAPES Lettres Modernes
97-98 : report de stage pour préparer l’agrégation (j’ai chuté à l’oral)
98-99 : stage à Bourg-en-Bresse
1999-2001 : premier poste de professeur "titulaire" : remplaçante dans la zone de Sézanne (Marne)
09/2001 : retour en Rhône-Alpes, en poste dans le pays de Gex (Ain).

L’apport de la prépa Herriot :

  • Une préparation formidable pour les écrits des concours de Lettres (méthodologie)
  • L’habitude de beaucoup travailler
  • Une solide culture générale (apportée surtout par l’hypokhâgne) qui permet de ne pas "sécher" trop souvent devant les questions parfois très pointues des élèves !

[marron]Vincent C., 27 ans[/marron]

[marron] normalien ENS LSH Lyon, agrégé d’histoire[/marron]

"Après un Bac scientifique, je suis venu en classe préparatoire un peu par hasard, comme beaucoup de mes condisciples, sur le conseil de mes professeurs de Lycée, et motivé surtout par le fait que je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire.

Aller en prépa, c’était reculer de un ou deux an le choix de mes études. Le cursus pluridisciplinaire me convenait parfaitement, et m’a permis de m’orienter finalement vers l’histoire.

Après deux ans de prépa, je me suis rendu compte que le concours n’était pas si inaccessible que je ne le pensais, et je suis rentré à l’ENS de Fontenay après une seconde khâgne.

Mon parcours ensuite à été académique : licence, maîtrise, agrégation d’histoire, DEA, et je prépare actuellement une thèse d’histoire.

La prépa a été pour moi un révélateur : j’ai acquis des méthodes de travail, à l’écrit comme à l’oral, ainsi qu’une culture générale qui me faisait défaut, en sus d’avoir trouvé ma voie."


[marron]Sonia B. (prépa 94-96)[/marron]

[marron]rédactrice dans une maison d’édition allemande[/marron]

"Après une hypokhâgne et une khâgne Sèvres-Ulm, option Lettres Modernes, je suis retournée à la fac où j’ai passé une double licence (Lettres Modernes et LCE Allemand).

Un échange dans le cadre du programme Erasmus m’a permis d’effectuer ma maîtrise de Lettres Modernes en Allemagne où je suis restée jusqu’à l’obtention du Magister Artium (équivalent allemand de la maîtrise).

Je suis aujourd’hui rédactrice dans une maison d’édition scolaire allemande et élabore entre autre des manuels de français à l’usage des élèves allemands.

La prépa à Herriot m’a en premier lieu permis de garder des portes ouvertes à une époque (juste après le bac) où il m’était encore difficile de m’orienter dans un cursus universitaire bien précis. C’est là que j’ai découvert quelles disciplines m’intéressaient vraiment.

J’y ai surtout acquis une grande rigueur au niveau de l’analyse et de la réflexion, des méthodes de travail ainsi qu’un sens de l’organisation qui me servent aujourd’hui énormément dans mon travail. Je garde un excellent souvenir des ces 2 années enrichissantes à tous points de vue."

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[marron]Isabelle B. , 25 ans[/marron]

[marron]IEP Paris, responsable ressources humaines[/marron]

"Mon objectif, Sciences Po Paris.

mes armes : un bon dossier scolaire, une grande capacité de travail et une immense soif de savoir

un moyen : l’hypokhâgne du Lycée Edouard Herriot et sa préparation aux concours des IEP à l’excellente réputation.

Un an plus tard, en 1996, j’intégrais Sciences Po Paris pour 4 années d’études complétées ensuite par un DESS de Gestion des Ressources Humaines à Assas. J’ai trouvé ensuite [...], dans un cabinet de conseil américain, un poste de Responsable Ressources Humaines, poste que j’occupe toujours, qui est opérationnel et très orienté "droit du travail".

Mon année de préparation m’a apporté la culture générale et le recul nécessaires pour être à l’aise dans toutes les situations de travail.
L’intensité de l’hypokhâgne m’a, de plus, appris à m’organiser et à ne jamais me laisser submerger par la panique !"


[marron]Caroline F., promotion 1993- 94[/marron]

[marron]agrégée d’histoire[/marron]

"La classe prépa ne sert-elle qu’à ceux qui deviennent normaliens ? Absolument pas.

Optionnaire histoire-géographie en classe Fontenay, je sais maintenant que les années à Edouard Herriot m’ont donné une formation indispensable pour réussir la suite de mes études : j’ai appris à travailler, à rédiger et construire un travail écrit mais aussi à réussir un oral.

Je m’en suis parfaitement rendue compte en passant l’agrégation d’histoire : la plupart des étudiants qui échouent ne savent pas comment travailler en autonomie et ne comprennent pas qu’un concours n’est pas un examen.

La classe prépa, en étant pluridisciplinaire, m’a laissé le temps de savoir ce que je souhaitais vraiment faire. Je suis maintenant agrégée d’histoire et je prépare une thèse en histoire médiévale dans le but d’enseigner à l’université ou pourquoi pas … en classe prépa !"

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[marron]Céline L., 26 ans, ENS Cachan[/marron]

[marron]agrégée d’Anglais[/marron]

Après les 3 ans de prépa à Herriot (option anglais) je suis entrée à l’ENS Cachan.

J’y ai obtenu l’agrégation d’Anglais et je suis repartie comme lectrice à Cambridge, pour un an, puis 1 an et demi à New York où je m’occupais d’une revue universitaire bilingue (French Politics Culture and Society) publiée par NYU.

De retour en France (octobre 2001) j’ai utilisé ma 4ème et dernière année de normalienne pour faire un DESS en traduction audiovisuelle (doublage et sous-titrage) à Lille 3 car, bien qu’aimant l’enseignement, je suis passionnée de cinéma et de traduction.

Concernant l’apport de la prépa Herriot : je dirais qu’il a été immense : culture générale, formation intellectuelle, et préparation au concours bien sûr, étant donné que dans mon cas, il y a eu réussite."


[marron]Pauline S., 27 ans[/marron]

[marron]HEC, consultante en stratégie[/marron]

"Après un retour en khâgne suite à une hésitation de parcours, j’ai testé le débouché "école de commerce"…et ai débarqué à HEC, terre inconnue.

Cette formation a semé pragmatisme et audace dans mes démarches. Des métiers m’ont été présentés par des professionnels, j’en ai testé d’autres en stage ; j’ai appris à aller pêcher toute information utile auprès d’un réseau de personnes, constitué à l’école et destiné à grandir. HEC a été ma boîte à outils pour choisir un métier et un sésame pour l’exercer.

Mais je n’ai jamais autant appris qu’en khâgne, et tout ce que j’y ai appris s’est inscrit dans ma mémoire, et me sert dans mon métier quotidiennement : si aujourd’hui dans mon emploi de conseillère en stratégie, l’on me reconnaît des qualités de pensée (synthèse, analyse, rapidité, manière d’aborder une question) et des qualités rédactionnelles… je le dois bien à la prépa !"


[marron]Emmanuel R. , promotion 1993-1994[/marron]

[marron]normalien ENS Ulm, agrégé lettres classiques[/marron]

"Après un bac littéraire, je suis entré en prépa avec la ferme volonté de m’orienter vers les lettres classiques, mais j’ai choisi la khâgne Ulm par goût pour la pluridisciplinarité, la synthèse et les grandes perspectives.

Au lieu de me conforter dans mes certitudes, mon arrivée à Ulm m’a ouvert un champ de possibles insoupçonnés. Tout en poursuivant un cursus classique (jusqu’à l’agrégation), j’y ai suivi des cours de musicologie, ce qui m’a permis d’entrer au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Culture et d’Esthétique musicale.[...]

Au-delà de l’apport intellectuel et méthodologique qui permet d’appréhender avec confiance tous les concours ultérieurs, ce que m’a offert la prépa, c’est naturellement la possibilité d’intégrer une grande école qui m’a "révélé" à moi-même.

En comparant mon expérience à celle des autres khâgneux de Paris ou d’ailleurs, je me suis rendu compte de ce point de vue qu’Herriot m’avait permis de passer deux années intenses mais sereines, dans le sens où la bienveillance et le dévouement de l’équipe pédagogique ainsi que le très bon esprit entre les élèves ont permis de toujours maintenir un rapport très positif et très constructif au travail ; cet équilibre-là, me semble-t-il, n’a pas de prix."


[marron]Marie J. , 24 ans, éditrice de contenu pour le web
[/marron]

Mon parcours atypique montre bien les ouvertures, l’aisance et la capacité d’adaptation et de travail qu’apporte la prépa.
Après une hypokhâgne et une khâgne (spécialité anglais), j’ai rebifurquée vers une licence d’anglais à Lyon 2.

Puis, j’ai passé deux maîtrises en trois ans, dont une année passée en tant qu’assistante de français dans une université londonienne et une autre en stage dans une PME. Mes deux mémoires (Anglais et Information et Communication - Lyon 2) traitaient de questions de mise en page et de contenus sur le web.
Je termine cette année mon parcours avec un Diplôme Universitaire (équivalent au DESS) intitulé "Edition Electronique" me formant à divers métiers liés à l’édition de contenu pour le web (chef de projet, audit de sites, webmestre...)

Ce que la prépa m’a apporté :

La possibilité d’étudier différentes sciences humaines à un très haut niveau, sans pour autant avoir à choisir une orientation immédiatement après le bac.

Une capacité à travailler (beaucoup), réfléchir, analyser, ordonner, synthétiser etc. de manière rapide et efficace qui m’a servi tout au long de ma scolarité et me servira toute ma vie !

Une remise en question de moi-même qui m’a permis de construire la personne que je suis aujourd’hui.

Une bonne partie de mes meilleurs amis !

Somme toute une expérience inoubliable que je souhaite à tous !"


[marron]Marion A., bibliothécaire[/marron]

" C’est pour se donner le temps de la réflexion que je suis entrée en hypokhâgne. Prendre le temps de ne pas choisir tout de suite et de découvrir encore, avant de se spécialiser.

Cette expérience a surtout été celle de rencontres très riches, avec d’autres étudiants passionnés, avec des auteurs et des façons de penser et de critiquer, avec une partie de soi.

Difficile de résumer les deux années de prépa sans évoquer, bien sûr, la masse et le rythme de travail (spectres qui effrayent déjà avant de devenir hypokhâgneux, et qui continuent à effrayer ensuite), mais sans évoquer aussi tous les bénéfices immédiats et à long terme, qu’on découvre avec surprise plusieurs années après.

Ces deux années passées à « ingurgiter » des connaissances, à trouver ses méthodes de travail (en groupe ou en solitaire), à se forger des armes critiques, ont donné leurs fruits et les donnent encore.

Le temps du bilan permet de remercier les colles tant redoutées (et il faut bien ce recul pour les remercier !) qui ont été un entraînement oh combien intensif mais efficace pour tous les entretiens qui ont suivi (entretien de stage, oral de concours, soutenance de mémoire¦).

La prépa mène à tout. Après Hypokhâgne et Khâgne, je me suis dirigée vers une Licence et une Maîtrise IUP Métiers du livre à Paris (qui m’ont emmenée faire deux stages en Espagne), puis vers un Master 2 professionnel Stratégies du Développement culturel à Avignon, qui débouche sur les métiers de la gestion du spectacle vivant et de la muséologie.

La prépa reste une formation riche et rigoureuse, qui permet de se créer des bases solides pour continuer son parcours universitaire et professionnel, mais qui permet surtout d’élargir son horizon ! "


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