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Lycée Edouard Herriot Lyon
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Le lycée Édouard Herriot est un lycée général et technologique avec des CPGE (Hypokhâgnes et Khâgnes) situé en centre ville (place Edgar Quinet, Lyon 6e).

Des témoignages
Article mis en ligne le 19 septembre 2016
dernière modification le 2 novembre 2016

par Annie Fabre, Matthieu Lecoutre

François P. (HK 2000-2001), Institut d’Urbanisme de Lyon

Paradoxalement, ce que je mettrais aujourd’hui en avant de mon passage à Herriot (je n’y suis resté qu’une année) relève de l’humain. En effet, contrairement au fantasme que j’avais sur la prépa (et que, du reste, beaucoup de gens ont), je n’ai pas eu à souffrir d’une concurrence à tous crins entre élèves et entretenue par l’équipe pédagogique, loin s’en faut !

Parmi mes amis, nombreux sont ceux que j’ai rencontrés durant cette année 2000-2001. Quant aux profs, j’ai le souvenir de personnes à l’écoute, positives et constructives dans leurs remarques... Bref des profs évidemment exigeants, visant peut-être "l’excellence", mais certainement pas prêts à « sacquer et à casser » leurs élèves ! Plutôt que des "adversaires" contre lesquels nous devions lutter, ils étaient pour nous tous de véritables "co-équipiers" dans notre apprentissage intensif. A tel point que si c’était à refaire, je suis sûr que je m’engagerais en Khâgne...Du reste, il est évident que je bénéficie encore chaque jour des méthodes de travail et de la rigueur apprises en HK.

Enfin, alors que depuis le lycée j’avançais à tâtons, la richesse de l’enseignement pluridisciplinaire m’a permis d’enrichir ma culture générale tout en facilitant mon orientation. Grâce à une équivalence universitaire, j’ai pu intégrer la fac de géo de Lyon 2 en deuxième année avant de privilégier l’aménagement et les études urbaines.

Aujourd’hui détenteur d’un double Master (Recherche et Pro) en Urbanisme, j’envisage de poursuivre une thèse (si l’opportunité d’un financement adéquat se présente) ou d’entrer pleinement dans la vie professionnelle.


Nicolas B, 24 ans Hypokhâgne en 1999-2000

Après une année d’hypokhâgne au lycée Herriot en 1999-2000 j’ai intégré l’IEP de Paris pour 4 années de formation (dont une à Londres). J’ai suivi en parallèle une licence puis une maîtrise de philosophie à la faculté de Paris-X. Pendant les deux dernières années de ma scolarité à Sciences-Po, je me suis spécialisé dans le master "carrières judiciaires". J’ai ensuite passé le concours de l’Ecole nationale de la magistrature, que j’ai réussi en 2005. L’hypokhâgne à Herriot constitue incontestablement l’année qui m’a le plus enrichi au cours de mon parcours universitaire. Et s’il m’est arrivé d’en baver, les méthodes de travail et l’ouverture intellectuelle qui m’ont été transmises ont fait de cette année une période fondatrice à laquelle je repense souvent avec nostalgie. Je dois également avouer que j’ai rarement retrouvé plus tard, et notamment à Sciences-Po, des enseignements d’une qualité et d’une exigence comparables.


Johanne L., 25 ans, allocataire-monitrice de latin à Lyon III (prépa à Herriot : 1998-2001)

Depuis le secondaire, j’avais formé le projet de devenir professeur de lettres et de passer par la classe préparatoire pour commencer mes études. Ce choix était fondé sur l’espoir d’acquérir une culture solide et de bonnes méthodes de travail. Le lycée Edouard Herriot m’attirait tout particulièrement en raison de ses dimensions réduites, humaines, et de la réputation de solidarité et de bonne ambiance de ses classes prépa. A tous points de vue, les trois années que j’y ai passées m’ont épanouie et durablement marquée.

Après l’hypokhâgne, je suis entrée en khâgne Ulm par goût pour l’étendue des connaissances qu’elle proposait et son exigence de curiosité, de réflexion et de rigueur. Les moments difficiles - et il y en eut beaucoup - ont contribué à faire de cette époque un moment intense de ma vie d’étudiante. La meilleure métaphore que je peux donner aujourd’hui de la classe préparatoire est la suivante : ces années de formation m’ont permis de construire une armoire, et par la suite, je n’ai fait qu’en remplir les cases et les tiroirs. Un parcours universitaire " traditionnel " comme le mien - maîtrise, agrégation, DEA et maintenant thèse - se bâtit très largement sur les outils fourbis en prépa : rapidité de travail, goût de l’approfondissement et de l’organisation de la pensée...

Il y a fort à parier qu’aujourd’hui, mes étudiants en bénéficient puisqu’il n’est pas rare que j’aie en tête, lors de la préparation de mes cours, les exigences et les méthodes de certains de mes professeurs du lycée Herriot.

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