L’option théâtre en hypokhâgne est une formation à la fois historique et culturelle, technique et méthodologique, esthétique et créative, qui s’adresse à des étudiants passionnés par le spectacle vivant. Les quatre heures hebdomadaires se répartissent donc entre un enseignement théorique et un enseignement pratique.
Pour ces enseignements, des partenariats ont été mis en place avec des théâtres de l’agglomération lyonnaise : le TNP, le théâtre des Célestins, le théâtre de la Renaissance, le théâtre des Ateliers. Ces partenariats nous permettent de travailler sur des projets pratiques avec des professionnels, dans le domaine du jeu ou de la scénographie, mais aussi d’organiser régulièrement des visites de lieux théâtraux, et des rencontres avec les équipes artistiques des spectacles auxquels nous assistons.
En hypokhâgne, les différents domaines abordés sont par ordre d’importance :
– L’histoire et la théorie du théâtre : histoire du lieu théâtral et des conditions de représentation, du théâtre antique au théâtre contemporain, en passant par le théâtre médiéval, élisabéthain, classique… selon les textes au programme et les sorties prévues dans les théâtres partenaires.
– L’analyse du texte et de la mise en scène : analyse des textes et de la représentation, à partir de captations et de spectacles vivants, en lien avec notre programme de sorties.
– La réalisation et la création : pratique du plateau, initiation au processus de création d’un spectacle. Par exemple : réalisation d’adaptations théâtrales à partir de textes non théâtraux ou de courtes scènes ; travail sur le jeu et la mise en espace avec un(e) comédien(ne), pouvant aller jusqu’à la réalisation d’un spectacle ; réalisation d’une maquette de décor ou d’un dossier scénographique…
– L’économie et l’administration du théâtre : approche de la gestion des spectacles et des compagnies théâtrales, de la programmation, de la production et des relations publiques.
[marron]Il n’est pas nécessaire d’avoir une pratique théâtrale antérieure pour intégrer l’option. En revanche, une forte motivation et un intérêt profond pour le théâtre sont requis [/marron] dans la mesure où il est demandé aux étudiants d’assister à de nombreux spectacles (entre 15 et 20 dans l’année).
De plus, en fonction des souhaits d’orientation des étudiants, une deuxième option peut leur être conseillée, ce qui implique rigueur dans le travail et sens de l’organisation.
Quelques questions fréquentes :
- Est-il nécessaire d’avoir suivi une option lourde ou légère au lycée pour entrer en option théâtre en hypokhâgne ?
Non, l’option accueille des étudiants qui n’ont aucune expérience pratique du théâtre, que ce soit au lycée ou en dehors. L’année commence sur un stage qui permet à tous d’aborder ou de revoir les bases du travail scénique.
- Le cours est-il en rapport avec les spectacles que nous allons voir ?
Oui, nous essayons de faire le lien entre l’enseignement et les spectacles, soit sous forme de retours sur spectacles, soit grâce à l’intervention de professionnels en classe. C’est pourquoi ces sorties sont obligatoires.
- L’option théâtre est-elle une bonne formation pour devenir comédien(ne) ?
Avoir une bonne culture générale dans le domaine du théâtre peut être utile pour devenir comédien et rien n’empêche de suivre une hypokhâgne (et éventuellement une khâgne) avant de réussir une école de théâtre, comme l’ont fait plusieurs anciens élèves : ENSATT, Ecole du TNS, Conservatoire national, Comédie de Saint-Etienne, etc. Mais il faut être conscient que le travail du jeu n’est pas la partie prédominante de la formation dispensée dans l’option.
- Quels sont les débouchés de l’option théâtre ?
Notre vocation première est de préparer le concours des ENS, qui forment des enseignants et des chercheurs dans le domaine du théâtre. Ainsi, l’option théâtre oriente vers les métiers de l’enseignement, de la recherche, de la dramaturgie et de la mise en scène. La formation proposée peut donc être mise à profit pour préparer les concours de l’ENSATT (mise en scène) ou du TNS (mise en scène, dramaturgie). Elle peut aussi déboucher sur un cursus centré sur la communication et l’administration culturelle, à l’Université (masters), à Sciences Po, ou dans une école (concours de l’ENSATT en administration, par exemple).
